Avec son titre « Relier les humains », le maître charpentier Thomas Büchi donne le ton de la présence des ponts et passerelles dans ce monde. 

Que d’ouvrages, imposants souvent, sommaires parfois, pour traverser ravins et cours d’eau, rejoindre les rives de la civilisation ; pour permettre à l’homme d’aller vers ses semblables, mais aussi pour désenclaver d’austères régions. On pense ici au Grison Toni Rüttimann et son oeuvre généreuse, l’homme aux 700 ponts réalisés avec d’anciens câbles recyclés. Sans oublier l’ONG Pamir’s Bridges et ses dizaines de ponts en bois jetés sur les rivières kirghizes. 

Le bois a été de tout temps le matériau privilégié pour la construction des ponts et passerelles. De nombreux ponts, vieux de plusieurs siècles, en sont de précieux témoins. Aujourd’hui, on alterne audace et modernité pour la réalisation d’ouvrages élégants, légers parfois, mais surtout durables. Si les rivières sont souvent franchies par d’audacieuses passerelles, celles-ci enjambent de plus en plus les rues encombrées et les voies de communication saturées. 

De grands défis aussi pour l’OFROU (Office fédéral des routes), et le passage à faune de Suhr est là pour le prouver, fabriqué avec 156 arcs en bois lamellé-collé. 

Enfin, dans le but de « relier l’humain », une commune a fait le choix de l’économie circulaire pour ériger sa passerelle : bois de la corporation locale, charpentier et tavillonneur du cru. 

Ces quelques exemples de ponts et passerelles vous donneront sûrement l’envie d’en promouvoir la construction lorsque l’occasion se présentera. C’est en tout cas notre voeu le plus cher.

Public-cible : ingénieurs, architectes, représentants communaux, commerçants de machines, d'outillage et de ferrements, ébénistes, menuisiers, charpentiers, milieu forestier et tous les acteurs de la construction bois.